Après 5 jours de pause à Sydney et un rapide check up au garage pour
le van, nous sommes prêts à reprendre la route, cette fois-ci en direction du
nord pour continuer à profiter du soleil et explorer la côte est australienne. Notre
objectif étant d’arriver à Cairns, situé tout au nord de l’Australie.
Port Stephen l’envoutante :
Nous avons fait notre première halte dans cette magnifique baie,
située à 200km au nord de Sydney.
Au programme : tour en bateau dans la baie pour admirer les dauphins,
marche aux sommets des monts avoisinants et découverte d'une dune de sable. On se
croirait presque en plein désert, ou aux abords de notre fameuse dune du Pilat.
On peut même faire des ballades avec des chameaux. Mais on s’est abstenus, ils
nous obligeaient à porter un casque, on n’aurait pas eu l’air de grand
chose ! Du coup, on en a profité pour faire de la luge de sable, sensations
garanties, croyez nous !
Port Macquarie, le début de la terre promise :
Port Maquarie est la première grosse ville qu’on a rencontrée. A
partir de là, on a commencé à se rendre compte que l’ambiance change, le climat
est plus tropical, la mer est assez chaude et les touristes (notamment les
backpackers qui voyagent avec un van comme nous) de plus en plus nombreux… Le
bord de mer est néanmoins agréable, on en profite pour faire une petite marche
ainsi qu’une petite baignade dans les (grosses) vagues.
La ville compte également un établissement assez remarquable : un
hôpital pour les koalas ! Il s’agit en fait de venir en aide et de soigner
ces petits marsupiaux blessés avant de les replacer dans leur élément naturel.
Waterfall Way, verdure et chutes d’eau :
Cette fois-ci, changement de décor, on quitte la côte pour rentrer
dans les terres et dans les collines verdoyantes des chutes d’eau. On a même
dormi près des vaches, ça nous change !
En revanche, cette halte s’est aussi avérée difficile pour le van.
Depuis deux jours nous avions eu plus de mal à le démarrer et il dégage de la
fumée blanche (relativement épaisse) pendant quelques minutes… Autant dire
qu’on a pris un coup au moral, car c’est quand même notre maison. Après un tour
dans 3 garages différents et un appel à notre consultant en mécanique de Sydney
qui connaît très bien le van, on nous dit de changer les bougies, de continuer
la route et on verra bien ce qui se passe… Du coup, on n’a pas trop exploré les
environs…
Byron Bay, la belle et branchée :
C’est la ville la plus à l’est du continent australien, là aussi une
halte très connue des touristes, et notamment des backpackers qui s’exposent
avec leurs vans plus ou moins détraqués (en y regardant de plus près, le notre
n’est finalement pas si mal). Le tout dans une ambiance un peu bobo mais aussi
festive. La plage de sable fin offre un beau panorama, mais les vagues
laissaient un peu à désirer quand on y était. La promenade le long de la côte
offre d’intéressants points de vue :
Nimbin, hippie attitude :
C’est un petit village dans les terres (attention à la route qui y
conduit !) qui a été créé il y a tout juste 40 ans suite à un festival
hippie. Les gens se sont dits qu’après tout, ils n’étaient pas si mal dans ces
collines, pourquoi ne pas y rester ? L’ambiance est franchement orientée
sur les produits illicites (bien que le village comporte un poste de police), mais au mois les gens
sont cools et les artistes locaux ont plein d’inspiration :
La Gold Coast, le luxe et le brillant :
Cette portion de côte se trouve juste avant Brisbane. Elle ne nous a
pas vraiment séduits, les boulevards qui la longent sont bordés d’immeubles, mais
ça avait le mérite de se trouver sur notre route. Dans la ville de Surfer
Paradise (rien que ça !), les promoteurs immobiliers se sont amusés à
construire une city juste à côté de la plage comportant entre autre la tour
d’habitation la plus haute d’Australie. L’avantage, c’est que quand on est dedans,
on la voit pas mais sinon, c’est pas très en accord avec l’environnement. Après
quelques photos, on a rapidement passé notre chemin.
J'ai vu effectivement un reportage sur l'hôpital des koalas, même avec l'entraide des habitants et de cet hôpital, ces animaux sont rarement relachés car trop blessés, et leur nombre ne cesse de diminuer.
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